article bien public lundi 17 octobre 2011 du président général de l'Umih Côte d'Or Patrick JACQUIER pour le soutien de l'Umih à la candidature des climats du vignoble de Bourgogne "Le classement, c'est une colonne vertébrale sur laquelle on pourra appuyer le prestige de la Bourgogne"
"Ce qui compte c'est faire partager une émotion"
Patron d’un important groupe hôtelier, Patrick Jacquier s’implique dans la course à à l’inscription des climats de Bourgogne à l’Unesco. Le patron du groupe hôtelier, propriétaire d’établissements tels que La Cloche ou le Mercure Clemenceau, à Dijon ne se rappelle pas de la première émotion qu’un bourgogne a pu lui procurer mais il conserve, ancré dans l’inconscient, cette impression d’un moment de vie à nul autre pareil, lorsqu’une bonne bouteille vient à être débouchée près de lui. Pas étonnant, dès lors, qu’il ait rejoint la cohorte des militants du classement des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco. « Le vin est une vraie culture dans la mesure où il permet de ressentir un grand nombre de choses », estime-t-il. Dès le lancement de la démarche d’inscription des climats, Patrick Jacquier l’a soutenue : « C’est génial d’avoir quelque chose qui mobilise un peu tout le monde. Une démarche sur laquelle il apparaît difficile d’être critique. » Patrick Jacquier sert également la cause à travers sa fonction de vice-président de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (UMIH) de Côte-d’Or. « Nous avons souhaité que l’UMIH relaie l’information sur les climats. C’est visible sur notre site internet (www.umih-bourgogne.fr), nous avons également sensibilisé nos 650 adhérents à la nécessité de soutenir la démarche. La signature des climats de Bourgogne apparaît également sur chacun de nos courriers. » « Mettre en évidence un capital » Mise à part la fierté d’être Bourguignon, l’impact économique d’un classement à l’Unesco fait aussi partie des facteurs motivants : « Même si cet impact est impossible à chiffrer aujourd’hui, j’espère évidemment qu’il sera maximum. C’est le moment de mettre en évidence l’énorme capital dont nous disposons dans notre région, tous ces villages dont les noms sont connus dans le monde entier. Il y a même un cratère sur la Lune qui porte le nom de Nuits-Saint-Georges !... » Pour Patrick Jacquier, le chemin vers ce rayonnement mondial qui attend la Bourgogne passe tout de même par une petite explication de texte : « Il faut démocratiser, expliquer le terme de climats. » Dans les établissements dont il est propriétaire, il attache une grande importance à la formation des personnes qui sont en charge des vins. « Ce qui compte dans ce domaine, c’est d’être capable de faire partager une émotion », souligne-t-il. Et lorsqu’on lui demande de citer trois bourgognes qui font partie de ses vins préférés la réponse prend des airs de pirouette : « des Côtes de Nuits, des Côtes de Beaune, des blancs et des rouges… »
Quelque chose qui ne ressemblerait à rien, mais dans le bon sens de l’expression. Une expérience constamment renouvelée et à chaque fois surprenante : voilà ce que pourrait être la définition du vin, pour Patrick Jacquier.
Article paru dans le Bien public - le 17 octobre 2011 - Berty ROBERT
|
|
Candidature des climats du vignoble de Bourgogneau Patrimoine mondial de l'UNESCO |
|
---|---|
Afin de promouvoir cette opération et de lui assurer le succès escompté, les commerçants-hôteliers-restaurateurs des villes de Dijon, Nuits-Saint-Georges et Beaune se mobilisent à partir de la rentrée. Différents outils vous seront proposés : le bandeau de soutien à la candidature comme signature électronique, des kits de communication (vitrophanie, présentoirs, flyers et affiches) seront proposés à la vente, environ 6 € (ils seront distribués gratuitement par la ville de Dijon qui prend en charge pour les commerçants), et des enveloppes aux couleurs des climats sont envisagées.
|
|
|
www.climats-bourgogne.comdans l'onglet "participez"
|
|
|
|
|